Autrefois à Plozévet
Nos instituteurs
Période 1911-1921
1911 ( recensement)
KERNE Emile 47a ° 1864
Muté à Quimper à la rentrée 1913 Directeur de l'école des garçons.
Photo le Bail
Fils de Pierre Kéravec,[ 'Bras droit'' de
G Le Bail et adjoint au maire] et de
Marguerite Le Quéré.
Il naquit à Kerguélen en janvier 1883.
Il obtint le certificat d'étude à 11 ans,
en 1894 (2 lauréat(e)s à Plozévet !) Instituteur cf page2
engagé volontaire.
Instr niv 4
CCA du 11 avr 1914 au 12 mars 1919.
captif du 17juin 1915 au 17 déc 1918.
FICHOT Amélie 38 ans
épouse, institutrice
Kéravec Jean Pierre 28a
°1883
Chardonnal Mie Andrée 27a
épouse, institutrice.
Il mourut à St Jean -du- Doigt en 1932
Toullec Pierre 25a ° 1886 à
Tréogat ;
études niv 4
époux de Annette Guéguen,
ménagère.
Pas logé à l'école. Il a construit une
maison à proximité. Réformé pour raison de santé. Caporal.
CCA au 118è du 4 août au 9 sept.
PB avec le recteur Guirriec, en 1911,
un jour d'élection... Il sera titularisé durant la guerre (cf le Citoyen)
M. le Recteur s'approche et demande à
rentrer. Nul ne bouge.
Apercevant M. Toullec, instituteur, M. le
Recteur lui demande de vouloir bien
prévenir le bureau. Réponse « non ! ».
--Alors, laissez nous passer. »
– je ne fais rien ! Riposte M. Toullec et, en
effet, il se contente, comme ses amis,
d'intercepter le passage. Toute cette scène
se passe devant la salle de vote, dont les
deux fenêtres ouvertes donnent sur la cour.
Par une de ces fenêtres un conseiller
municipal, M. Colin, assiste à la scène et
paraît s'y intéresser énormément.....
Quillivic Noël °1890 Plouhinec S/lieutenant -célibataire
célibataire Il sera en congé pour service militaire en 1913
cf plus loin ;
Arhan Eugène 38a ° 1873 à
Peumerit Caporal en 1914, détaché à la poudrerie de Pt de
Buis. Instruction niv 4-Sergent en juill 1915.
Guillou Marguerite 23a née
àTréboul-
ép de quartier-maître torpilleur
Guillaume Tannou de
Kervinou.
À Plozévet depuis 1896 au moins ;
muté à Douarnenez en 1911 ;Vavasseur Marie 41a
Gourmelen Anne Marie 20a
Velly Jeanne 22a
1914
Mme Kerloc'h est directrice école des filles
Sept maîtres, en poste en 1913, sont partis à la guerre.
Cinq ne sont pas revenus .
Jean- Pierre KERAVEC
Il fut blessé et fait prisonnier.
Sa famille reçut un avis de décès et préparait une cérémonie d'adieu,
lorsque....
Fin juillet 1915 le journal Le Citoyen écrivait :
Plozévet
Le caporal mort vivant-
La mairie de Plozévet recevait il y a quelques jours l'avis de décès de M.
Jean -Pierre Kéravec, instituteur-adjoint à Plozévet, caporal au 148è
régiment d'infanterie, tombé au champ d'honneur à Q..., le 16 juin 1915.
Cet avis émanait du chef du bureau spécial de la comptabilité du régiment.
On comprend la douleur profonde de la famille Kéravec dont le chef,
vénéré de tous, est premier adjoint au maire de la commune de Plozévet
depuis plus de 40 ans.
Or, le 24 juillet, au moment où l'on allait procéder à un service funèbre
pour le défunt, l'honorable M. Kéravec recevait une carte postale de son
fils. Ce dernier lui annonçait avoir été atteint d'éclats de grenade à la fesse
et à la cuisse gauche et d'une balle à l'épaule gauche.
Il avait été fait prisonnier de guerre par les Boches.
Son état est aussi satisfaisant que possible.
Nous nous félicitons de cet événement qui met fin à la douleur de la famille
Kéravec et nous souhaitons au blessé un prompt rétablissement.
Qu'il nous soit permis de formuler le regret que des erreurs aussi regrettable
soit commises.
On pouvait signaler M. Kéravec comme disparu et non comme mort.Henri Eugène Charles CASTEL
(1893-1914)
Né en Seine – inférieure
Mort pour la France
Guillaume LE BELLEC
(1889_1916).
Elève maître de l'EN de Quimper ; I nstituteur à Plozévet jusqu'en nov 1913
En congé pour SM
Mort pour la France le 1er novembre 1914 à Bois Le Prêtre - Meurthe et
Moselle. L'acte de décès est retranscrit à Plozévet, en décembre 1916
Henri Castel n'avait plus de famille et aucun témoin n'a pu affirmer s'il était
célibataire ou marié.
Le 19 mai 1916, journal Le Citoyen écrit
Plozévet
Mort pour la France
Originaire de Penhars.
Mariage en 1912 à Plozévet avec
Maria CUZON, institutrice à Plozévet.
M. Bellec, instituteur, tombé au champ d'honneur
Il y a huit jours, une pénible nouvelle nous parvenait.
M. Bellec, instituteur-adjoint à Plozévet et sous-lieutenant de réserve au 118è
régiment d'infanterie venait se succomber aux suites de ses blessures reçues sous
Verdun.
Deux fois déjà il avait été blessé au front qu'il avait rejoint de nouveau.
La mort nous l'a pris cette fois et il continue par le sacrifice de sa vie la chaîne des
dévouements sublimes des maîtres tombés pour la patrie.
Les disciples formés à leur école sont dignes de leurs professeurs.
Ancien normalien, M. Bellec était un excellent instituteur.
Durant l'année qui précéda la guerre il fit à Plozévet le cours de préparation au
certificat d'études et vit, par les nombreuses admissions de ses élèves, ses efforts
couronnés de succès .
D'unanimes regrets entourent sa mémoire.
Nous adressons à Madame Bellec nos condoléances vives et attristées.
Parents d'une petite Louise.
Maria Cuzon fut titularisée en 1916.
Noël QUILLIVIC*
*Quillevic pour « Mémoire des
Hommes »
Mort pour la France
En 1911, Noël Quillivic est recensé au bourg de Plozévet.
Il a 21ans et il est instituteur public à l'école communale. élève- maître de
l'EN de Quimper
En 1914, il était en congé pour service militaire . Il décédera au début de la
guerre, le 22 septembre 1914, à Cauny- sur-Matz.
Le journal Le Citoyen lui rendit hommage:
Deux extraits :
Instr Niveau 4
[ ... ]
Jean LE BIHAN, 21ans, instituteur à
Plozévet jusqu'au 14 sept 1914.
Elève- maître de l'EN de Quimper
Originaire de Scaër
Mort au Champ d'Honneur,
en Argonne, le 27 septembre 1916
Transcription d'un article du Citoyen de février 1917.
La mort d'un brave!--
Nous avons annoncé en son temps la mort du sergent Jean le Bihan, de Scaër,
sergent au ...ème régiment d'infanterie et instituteur à Plozévet au moment de la
déclaration de guerre.
Un de ses amis, sergent lui aussi, L. S... du même régiment et de la même
commune de Scaër a raconté dans une lettre les circonstances dans lesquelles son
ami a trouvé la mort.« Depuis des mois Jean le Bihan était parmi nous, taciturne, ne faisant pas grand
bruit, mais observant beaucoup. Il jouissait de l'estime de tous.
Nous l'avons vu bien des fois rapporter les plus précieux renseignements pour la
sauvegarde du secteur qui lui était confié.
Il partait seul en patrouille, toujours très calme. La conscience du devoir accompli
paraissait constituer son bien le plus précieux.
Septembre approchait, gros d'angoisses et d'espérances aussi. Depuis plusieurs
jours la canonnade se faisait plus rapprochée.
La Champagne était le théâtre de la guerre le plus en vue, mais l'Argonne était
plein aussi de combats mouvementés.
Le 27 au matin les Allemands font sauter plusieurs mines. Ce fut le signal du
bombardement. En un clin d'oeil chacun était au poste de combat préalablement
désigné.
Il est onze heures environ.
Nous n'avons plus de tranchée ; seul le boyau d'accès à un petit poste avancé
demeure intact.
Pour mieux guetter, Jean le Bihan se rend au premier poste. Il était là depuis un
quart d'heure environ, quand un sifflement se fait entendre. Un obus se déchire
avec le plus grand fracas.
[...]. Le lendemain, avec respect, on emporta son corps au cimetière qui s'agrandit
toujours.
Il repose là -bas dans le funèbre alignement et l'amitié de ses camarades n'oublie
pas le chemin de sa tombe.
Pierre-Marie PALUD, né le 6 janvier
1893,
Il était instituteur à Plozévet depuis
1912, stagiaire sur un poste réservé .
Il n'y est resté que peu de temps.
Son père, Louis Palud, né en 1871 à
Plogastel, arriva à Plozévet entre 1906 et
1911. Il occupa les fonctions de facteur-
receveur et décéda au bourg en 1954.
Son épouse Anna Le Goaër y mourut en
1961.
Le conseil municipal alloua au facteur
une indemnité pour le supplément de
travail que lui donnait la guerre . En
1918, le journal Le Citoyen mentionne
qu'il la reversait en tant que don pour le
Paquet du Prisonnier. Il y ajoutait
l'argent récolté chaque mois lors de ses
tournées, sommes qui étaient loin d'être
négligeables (de 20F à 40F).
La famille était proche des « Le Bail »,
d'où, peut être ,ce poste réservé.....
La famille Palud vers 1913
Photo le Bail
Sergent Pierre-Marie Palud.
Né à Plogastel St Germain le 6 janvier 1893.
Décédé à Quimper-Kerfeunteun le 27 mai 1960.
En 1913, il avait demandé un congé de 3 ans pour devancer l'appel.
Il fut plusieurs fois blessé, mais il continua à gravir les échelons militaires :
• en 1921, Pierre-Marie Palud était lieutenant d' Infanterie Coloniale,
Chevalier de la Légion d'honneur, décoré de la Croix de Guerre.
Il habitait à Plozévet.
• 1926, il était Capitaine d'Infanterie Coloniale, domicilié à Brest.
Comme de nombreux instituteurs il abandonna ce métier difficile et mal rémunéré
qui, au fond, ne le passionnait pas.
Pour l'inspecteur, c'était un bon maître , très doux et consciencieux , mais qui ne
serait jamais brillant.Lionel- François PRIGENT
° Brest en 1896
Elève-maître de l'EN de Quimper
A Plozévet du 15 sept 1914 au 7 mars 1915.
Décès en juillet 1917 à l'hôpital n°12, à Paris
1921 (recensement)
On notera que la plupart des maîtres sont très jeunes.
Lécuyer Edmond ° c1868
venait de Poulgoazec.
53a
instituteur
Marié avec
Le Coursonnois Marie-Jenny ° c1867
Directeur, il assure l'enseignement agricole post-scolaire.
Secrétaire de mairie jusqu'au 14 oct 1921, il accepte de former M.
Gouiffès pour lui succéder.
Départ à la rentrée 1924 ;
institutrice
Hommage à M. Lécuyer, directeur d’école :
« Le conseil municipal de Plozévet
Rend hommage au zèle et à la valeur professionnelle de Mr
Lécuyer, et lui exprime les regrets que lui cause son départ
prochain.
Il demande à l’administration de vouloir bien donner à Mr Lécuyer
, comme successeur, un instituteur disposé à donner à
l’enseignement de l’agriculture à l’école primaire la place qu’elle
doit avoir dans le programme et à lui assurer par des
démonstrations appropriées , le maximum d’efficacité pratique ».
Lécuyer Edmond-Marie ° 1891 Plouhinec (fils),
instituteur 29a fils des précédents.
Kervella Jeanne Yvonne° 1892 épouse
institutrice
Un fils Edmond naît en 1922, il de mariera à Malicoco... Il a enseigné à Poulgoazec
Gibrat Jules Pierre Marie °1892 Douarnenez
et
Gibrat née Ascoët Mgte ° 1898 Dz En 1929, il est à Pouldergat
Stéphan Sébastien Pierre marie ° 1893 Plonéour
Stéphan Jeanne-Marie née Toullec° 1896 Plogastel
Bernard ... Julia, 20a
Douarnenez
instit
Vit avec sa mère ;
Le Lec Pierre Marie °1899 Loctudy
Le Toullec Anne Marie ° 1899 Plogastel
Goaëc Louis-François °1898 Quimper, niv4
adjudant en 1918 ; en 1939 : adjudant-chef
Le Pape Mie Anne ° 1881 Plovan, 40a Mlle PAPE sera directrice en 1922,
elle conduira sa classe à l'inauguration du monument aux morts et
organisera les premières fêtes des écoles dans les années suivantes .
En 1929 elle sera en poste à Quimper (rue Vis).
Loxq Jean ° 1897 Beuzec cap Sizun ; niv 4 En 1924, le conseil attribue une indemnité spéciale à Mr Loxq qui
vient de construire à Plozévet où il est instituteur depuis 1919.
[ Il a reçu une 200F ''dans le but de conserver de bons maîtres à
Plozévet''.]
Folgoas Anne Marie ° 1897 Plonéour - épouse
Bergot Jeanne ° 1892 Brest
En 1924, le conseil municipal du 10 août 1924 :
'' félicitation aux institutrices de l’école des filles :
Mlle le Pape, directrice, Mlles Guyomarch, Bergot, Daniélou, Rannou, Mmes Loxq et Mescam''.Photos :
1921 devant l'école des filles avec Mlle Pape ?
Monsieur Lécuyer (père ) et sa classe en 1921.