L'EPEE D'ACADEMICIEN
DU PROFESSEUR
HENRI NORMANT (1907-1997)
Image et texte fournis par son fils Yves-Henri Normant.
Oeuvre de Roger Bertrand Baron (1907-1994), sculpteur et médailleur à
qui l'on doit les épées
d'académiciens de Jean Rostand, Étienne Wolff et Louis Gallien, l'épée
du Professeur Henri Normant
présente trois armes sur sa coquille vue de face :
à gauche, celles de la Bretagne où il est né en juin 1907 dans une
petite commune du Finistère,
Plozévet, sur la baie d'Audierne, à 25 kilomètres de Quimper ;
à droite, celles de la ville de Laval rappellent le chef-lieu du
département de la Mayenne et la région
avoisinante dont était originaire Madeleine Sosson, son épouse ;
au centre, celles de l'Académie des sciences (un soleil entouré de
trois fleurs de lys - L'Académie des
sciences a été fondée en 1666 -), qui réunissent les deux précédentes.
Sur la fusée elle-même, une bigoudène, avec sa haute coiffe blanche,
dessine la fine silhouette des
femmes et des jeunes filles de Plozévet et de sa région. Elle témoigne
du profond attachement d'Henri
Normant pour son pays natal. Ce choix est riche de sens :
Il s'agit, en effet, de la reproduction d'une statue de granit, œuvre
de René Quillivic, sculpteur, peintre,
graveur et céramiste français né en 1879 à Plouhinec, commune
limitrophe de Plozévet, et décédé à
Paris en 1969. René Quillivic a introduit l'usage du granit de
Kersanton et exécuté de nombreux
monuments aux morts. Céramiste, il a contribué à la rénovation de l'art
de la faïence de Quimper.
La statue représente une bigoudène de la commune, réputée pour sa
beauté, par ailleurs cousine de
l'écrivain Per Jakez Hélias (Le Cheval d'Orgueil). Dressée face à la
mer devant le petit port de pêche de
Pors-Poulhan, elle est ornée de l'inscription en breton "Ama echu Bro
Bigouden" (« ici finit le Pays
Bigouden »).
La partie inférieure de la fusée reproduit des épis de blé qui
rappellent à la fois l'amour de la terre et
la boulangerie familiale située au centre du bourg de Plozévet.
Figurent également les initiales d'Henri
Normant, à l'intérieur d'un pentagone dont l'angle inférieur est
associé à un atome d'oxygène qui
symbolise le tétrahydrofuranne (T.H.F.).
La garde symbolise la vague qui court sur la mer et qui vient se briser
sur les rochers de cette extrémité
de la Bretagne proche de la pointe du Raz, battue par le vent.
Sur le pommeau est représenté le casque de Minerve, emblème de
l'Institut de France. Minerve, déesse
romaine assimilée à l'Athéna grecque, protectrice de Rome, était la
déesse des artisans et du travail
industriel. Elle symbolise la connaissance et la sagesse.
Au revers de la coquille sont rassemblés les symboles de
l'hexaméthylphosphotriamide (H.M.P.T.), du
tétrahydrofuranne (T.H.F.), du sodium (Na), et du magnésium (Mg),
principaux composés et métaux qui
furent à la base des travaux scientifiques et des découvertes du
Professeur Henri Normant.
L'EPEE D'ACADEMICIEN
DU PROFESSEUR
HENRI NORMANT (1907-1997)
Image et texte fournis par son fils Yves-Henri Normant.
Oeuvre de Roger Bertrand Baron (1907-1994), sculpteur et médailleur à
qui l'on doit les épées
d'académiciens de Jean Rostand, Étienne Wolff et Louis Gallien, l'épée
du Professeur Henri Normant
présente trois armes sur sa coquille vue de face :
à gauche, celles de la Bretagne où il est né en juin 1907 dans une
petite commune du Finistère,
Plozévet, sur la baie d'Audierne, à 25 kilomètres de Quimper ;
à droite, celles de la ville de Laval rappellent le chef-lieu du
département de la Mayenne et la région
avoisinante dont était originaire Madeleine Sosson, son épouse ;
au centre, celles de l'Académie des sciences (un soleil entouré de
trois fleurs de lys - L'Académie des
sciences a été fondée en 1666 -), qui réunissent les deux précédentes.
Sur la fusée elle-même, une bigoudène, avec sa haute coiffe blanche,
dessine la fine silhouette des
femmes et des jeunes filles de Plozévet et de sa région. Elle témoigne
du profond attachement d'Henri
Normant pour son pays natal. Ce choix est riche de sens :
Il s'agit, en effet, de la reproduction d'une statue de granit, œuvre
de René Quillivic, sculpteur, peintre,
graveur et céramiste français né en 1879 à Plouhinec, commune
limitrophe de Plozévet, et décédé à
Paris en 1969. René Quillivic a introduit l'usage du granit de
Kersanton et exécuté de nombreux
monuments aux morts. Céramiste, il a contribué à la rénovation de l'art
de la faïence de Quimper.
La statue représente une bigoudène de la commune, réputée pour sa
beauté, par ailleurs cousine de
l'écrivain Per Jakez Hélias (Le Cheval d'Orgueil). Dressée face à la
mer devant le petit port de pêche de
Pors-Poulhan, elle est ornée de l'inscription en breton "Ama echu Bro
Bigouden" (« ici finit le Pays
Bigouden »).
La partie inférieure de la fusée reproduit des épis de blé qui
rappellent à la fois l'amour de la terre et
la boulangerie familiale située au centre du bourg de Plozévet.
Figurent également les initiales d'Henri
Normant, à l'intérieur d'un pentagone dont l'angle inférieur est
associé à un atome d'oxygène qui
symbolise le tétrahydrofuranne (T.H.F.).
La garde symbolise la vague qui court sur la mer et qui vient se briser
sur les rochers de cette extrémité
de la Bretagne proche de la pointe du Raz, battue par le vent.
Sur le pommeau est représenté le casque de Minerve, emblème de
l'Institut de France. Minerve, déesse
romaine assimilée à l'Athéna grecque, protectrice de Rome, était la
déesse des artisans et du travail
industriel. Elle symbolise la connaissance et la sagesse.
Au revers de la coquille sont rassemblés les symboles de
l'hexaméthylphosphotriamide (H.M.P.T.), du
tétrahydrofuranne (T.H.F.), du sodium (Na), et du magnésium (Mg),
principaux composés et métaux qui
furent à la base des travaux scientifiques et des découvertes du
Professeur Henri Normant.