En 1939, il
s’engage à nouveau, combat en Hollande et sur la Somme, puis rentre
en France.
Le 10.07.1940, il vote contre les pleins pouvoirs à Pétain ; il prend la
tête de la
résistance locale mais le baillisme commence son déclin et ne se
redressera pas.
Délégué à l’Assemblée consultative provisoire, il est battu aux
législatives de 1945.
Motion de confiance au Général De Gaulle, Président du Gouvernement
provisoire de la République ;
"Le Conseil Municipal de Plozévet (Finistère), réuni sous la présidence de
Mr Albert Le
Bail, Maire, délégué de l’Assemblée consultative provisoire, exprime au
nom de la
population tout entière de Plozévet, à Monsieur Le général de Gaulle,
Président du
Gouvernement provisoire de la République, son admiration et sa
reconnaissance.
Les habitants de la côte bretonne, pendant les dures années d’oppression,
d’humiliation et de servitude, avaient mis toute leur confiance en lui.
Ils furent parmi les premiers de la Résistance, et beaucoup d’entre eux
donnèrent pour
la France et la République leur liberté et leur sang.
Derrière le Général de Gaulle, auquel ils expriment leur entière
confiance, ils sauront
travailler et lutter pour la sauvegarde et le relèvement de leur pays."
Histoire et Patrimoine raconte :
Autrefois à Plozévet...
NUMERO SPECIAL mai 2022
La maison de Jenny Le BAIL,
C'est une tranche de notre histoire....
Si les murs pouvaient parler,
ils vous raconteraient de
longues pages de l'histoire de
Plozévet et vous demanderaient
de les poursuivre avec eux.
JeanClaude et Jenny Le Bail
continueront à venir à Plozévet.
Le décès de Jenny en mars 2021
laissera désormais les volets clos.
1924 Albert Le Bail et son épouse
Jeannette,
dans la maison de Plozévet.
Jenny a souhaité que ses biens
reviennent aux Plozévétiens.
Mai 2022, IPNS
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Site d’Histoire et Patrimoine :
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Les premiers occupants de la maison neuve de la rue de Quimper furent
Lucien Le
Bail et son épouse Maria, jusqu'à leurs décès en 1898.
Georges Le Bail, fils de Lucien, sera élu maire de Plozévet en décembre
1898 et le
restera jusqu'à son décès en 1937. Il devra cohabiter avec un clergé et un
évêque
intégristes et hostiles.
La Grande Guerre viendra compliquer la vie des Plozévétiens qui verront
plus de
200 jeunes périr sur les champs de bataille.
Georges Le Bail sera à l’initiative de l’école publique qui portera son
nom en 1937.
Le petit bâtiment à l'ouest de la grande maison, était occupé par la
famille de son
employé, Michel Gourret, qui fut privé des sacrements de Pâques en raison
de sa
mauvaise fréquentation (ie Georges Le Bail).
Page 1Georges Le Bail fut aussi l'ami du
sculpteur René Quillivic qu'il aida
dans ses études.
On le voit cidessous sculptant le
buste de Madame Le Bail dans le
jardin, en 1913.
Jeannette et ses enfants dans le jardin.
Images de jours heureux avant la guerre et la déportation de Jeannette
Cabouat au
camp de Ravensbrück.
En 1937, c'est Gaïd, la fille de
Michel Gourret qui lui servit de
modèle pour la Bigoudène érigée
en 1961 à Poulhan.
Cicontre la famille Gourret.
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Pendant la guerre, Albert Le Bail administrera Plozévet par
l'intermédiaire de
Jacques Neer, le secrétaire de mairie.