Histoire et
Patrimoine raconte :
Autrefois à Plozévet...
N°42
En mai 1934, s'ouvrit la salle des fêtes
de l'Hôtel des Bruyères.
En mai 1934, le journal Le Citoyen publiait :
Les maîtres proposaient des sketches et parfois leurs amis proposaient des
créations de Pierre Hélias et de Pierre Trépos. (Jakez Kroc'hen et Guillou
Vihan)
Les enfants préparaient de petits ballets ou des chants. Les costumes
avaient été
préparés par les élèves des cours de couture. Les décors étaient peints
par les
maîtres qui assuraient aussi l'accompagnement musical.
La salle et la cour se trouvaient derrière l'hôtel. La billetteriebar est
visible cidessus.
Page 1Les maîtres commandaient les films.
Albert Trédivic, instituteur, les projetait.
L'hôtel était tenu par Pierre Riou (dit Peter),
cicontre, né en 1898 et mort en 1962, avant
de devenir la propriété de Albert Cudennec
(19151971),
Aux premiers crépitementx de la bande, le silence
s'installait et Woody woodpecker (né en 1940)
apparaissait à l'écran.
Quelques actualités bien choisies débutaient la
séance.
L'un des premier films qui y fut projeté lors du
cinéma éducateur, vers 1950, évoquait la vie avant
la guerre : "Qu'elle était belle ma Normandie".
Pendant l'Occupation, des enfants de l'école Georges Le Bail y furent
accueillis
lorsque les Allemands s'installèrent dans l'école.
Sur la photo cidessous, on voit la salle (encore neuve) en arrièreplan.
Il y eu aussi des films de "Charlot", de Charlie Chaplin, bien sûr !
On n'oublie pas non plus les premiers Noël que Jean Bourdon a fixé sur ses
pellicules.
Au début des années 50, la salle fut utilisée par les écoles publiques
pour leurs
fêtes scolaires et pour le cinéma éducateur que nous appelions "Cinéma
evit netra"
le "cinéma pour rien".
C'était un moment magique !
Il y avait d'abord l'entrée des enfants : le bruit des sabots de bois et
un brouhaha
confus lorsque nous prenions place sur les longs bancs de bois
inconfortables,
faits d'une planche grossièrement rabotée.
On a aussi en mémoire des images de fêtes annuelles des écoles qui
avaient lieu en mars.
Histoire et
Patrimoine raconte :
Autrefois à Plozévet...
N°42
En mai 1934, s'ouvrit la salle des fêtes
de l'Hôtel des Bruyères.
En mai 1934, le journal Le Citoyen publiait :
Les maîtres proposaient des sketches et parfois leurs amis proposaient des
créations de Pierre Hélias et de Pierre Trépos. (Jakez Kroc'hen et Guillou
Vihan)
Les enfants préparaient de petits ballets ou des chants. Les costumes
avaient été
préparés par les élèves des cours de couture. Les décors étaient peints
par les
maîtres qui assuraient aussi l'accompagnement musical.
La salle et la cour se trouvaient derrière l'hôtel. La billetteriebar est
visible cidessus.
Page 1Les maîtres commandaient les films.
Albert Trédivic, instituteur, les projetait.
L'hôtel était tenu par Pierre Riou (dit Peter),
cicontre, né en 1898 et mort en 1962, avant
de devenir la propriété de Albert Cudennec
(19151971),
Aux premiers crépitementx de la bande, le silence
s'installait et Woody woodpecker (né en 1940)
apparaissait à l'écran.
Quelques actualités bien choisies débutaient la
séance.
L'un des premier films qui y fut projeté lors du
cinéma éducateur, vers 1950, évoquait la vie avant
la guerre : "Qu'elle était belle ma Normandie".
Pendant l'Occupation, des enfants de l'école Georges Le Bail y furent
accueillis
lorsque les Allemands s'installèrent dans l'école.
Sur la photo cidessous, on voit la salle (encore neuve) en arrièreplan.
Il y eu aussi des films de "Charlot", de Charlie Chaplin, bien sûr !
On n'oublie pas non plus les premiers Noël que Jean Bourdon a fixé sur ses
pellicules.
Au début des années 50, la salle fut utilisée par les écoles publiques
pour leurs
fêtes scolaires et pour le cinéma éducateur que nous appelions "Cinéma
evit netra"
le "cinéma pour rien".
C'était un moment magique !
Il y avait d'abord l'entrée des enfants : le bruit des sabots de bois et
un brouhaha
confus lorsque nous prenions place sur les longs bancs de bois
inconfortables,
faits d'une planche grossièrement rabotée.
On a aussi en mémoire des images de fêtes annuelles des écoles qui
avaient lieu en mars.