Maires de Plozévet :
Une histoire de familles...
Partie 3
[1876-2020]
1876-1898
Le Bail Lucien «
Notrou Bail »
(notaire )
2 ème mandat Retour au poste de maire en octobre 1876.
Mac-Mahon et la Chambre des députés élue, républicaine se disputent le
pouvoir. La Chambre est dissoute, 40 préfets et 1743 maires
sont révoqués.
Lucien Le Bail est révoqué le 10.09.1877 et remplacé par Christophe
Bolzer « faisant foi de maire » et signant en
qualité de maire, Lucien Le Bail restant simple conseiller. (Au banquet
des Comices de Plogastel il avait osé porter un toast
au candidat républicain Arnoult)
Le 17 septembre il remercie le préfet d’avoir pris une telle mesure,
lui laissant ainsi les mains libres pour préparer les prochaines
élections ! Il
signe Lucien Le Bail ancien maire élu .
Il rentre à la mairie après la victoire des républicains et la
démission de Mac Mahon. En 1878 le conseil comporte 23 membres :
Le 21 janvier Lucien Le Bail est élu maire (21 voix sur 23). Pierre
Kéravec et Auguste Guellec sont 1 er et 2 ème adjoints.
Le 28 mars 1882, la grande loi sur l'organisation municipale (qui nous
régit encore) est votée, et le maire est définitivement élu
par le conseil municipal. Afin d'éclairer le choix des électeurs, il
est convenu que la tête de liste aux élections municipales sera
normalement la personne que les futurs conseillers municipaux
choisiront pour maire. Le pouvoir central va alors constater que
Guizot avait raison. Le maire ne dépendant plus pour son renouvellement
à la tête de la ville, que de ses électeurs, il va se faire un
défenseur de plus en plus zélé des intérêts locaux. C'est à cette
époque que l'on peut dater les premières tournées offertes par le
maire à ses administrés dans les bistrots.
Le 01.11.1882, le conseil déclare :
« le conseil municipal, considérant que l’école mixte de la commune est
complètement occupée par les filles et que par suite les
garçons sont tous privés d’instruction, à l’exception de quarante et
quelques élèves occupés dans un local par Mr Gourlaouen ,
instituteur libre,....sollicite un instituteur titulaire à titre
provisoire, la commune mettra à sa disposition un local ».
La construction de l’école des garçons est enfin lancée...
A partir de 1897, Lucien Le Bail sera souvent absent. Son épouse
décèdera le 12.01.1898.
Les adjoints président les conseils municipaux et le 27.11.1898, Pierre
Kéravec faisait « foi de maire ».1898-1937
Le Bail Georges
« Bail kozh »
(avocat )
Georges, Hyacinthe, Auguste , Marie.
Né le 15 juin 1857 à Quimper.
Fils de Lucien et de Maria Laplace.
Décédé le 3 février 1937 à Quimper
.
Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly
(1960/1977)
Député du Finistère de 1902 à 1928.
Sénateur du Finistère de 1928 à 1937.
Avocat, bâtonnier, Georges Le Bail accéda en 1898 à la mairie de
Plozévet, succédant à son père qui y avait été porté en 1870 et qui,
révoqué par le gouvernement du 16 mai pour son attachement à la
République, y avait été rappelé par la confiance de ses
concitoyens. Ce fut ensuite le Conseil général qui l'accueillit dans
son sein.
Cette même année, Georges Le Bail se présenta à la députation, mais il
ne fut pas élu. Il tenta sa chance à nouveau en 1902, le 27 avril,
dans la 1 re circonscription de Quimper, et recueillit 12.501 voix
contre 8.624 à Delaporte, sur 21.203 votants. Il s'inscrivit au groupe
de la
gauche radicale.
Il devait être réélu sans interruption jusqu'en 1928, date à laquelle
il perdit tout à la fois son mandat de député et son mandat de
conseiller
général. C'est qu'il avait fondé en 1906 un hebdomadaire de propagande
et de doctrine, le Citoyen, dans lequel il soutenait de rudes
polémiques, et cela ne lui avait pas valu que des amitiés. Il eut
cependant la joie de voir peu après son ancienne circonscription
reprise par
son second fils, prénommé lui aussi Georges.
Pour lui, il ne se découragea pas, reprit le combat et se présenta le
16 décembre 1928 à une élection partielle pour remplacer Le Hars,
sénateur, décédé. Il recueillit 628 voix contre 546 à Chauvel, au
second tour, sur 1.343 suffrages exprimés. Il fut réélu le 20 octobre
1929.
Président du comice agricole de Plogastel-Saint-Germain, président du
syndicat des marins- pêcheurs de Douarnenez, on ne s'étonnera pas
que Georges Le Bail, à la Chambre des députés, ait siégé à la
commission de la marine. Il siégea aussi à la commission de la réforme
judiciaire.
Sur le plan local comme sur le plan national, il se préoccupa de la
situation faite aux marins pêcheurs de Bretagne, de la protection de
l'industrie française des conserves alimentaires et de l'acheminement
du poisson frais par voie ferrée.
II s'intéressa aussi, tout au long de son mandat, à la caisse des
invalides de la marine, à la sécurité de la navigation maritime, au
crédit
maritime mutuel, au recrutement de l'armée de mer.
Il fut membre de la commission d'enquête sur la catastrophe du Iéna, au
sujet de laquelle il interpella le gouvernement ; il prit également
part à la discussion de plusieurs interpellations sur la catastrophe du
cuirassé Liberté et sur la question des poudres.
Pendant la guerre de 1914, il refusa un poste de sous-secrétaire d'Etat
pour demeurer président de la commission de la marine de
guerre, où il estimait pouvoir faire oeuvre utile.
Député, il vota contre la loi sur le repos hebdomadaire, pour
l'assurance mutuelle agricole, contre la réintégration des cheminots,
pour
l'urgence des lois scolaires et accorda sa confiance aux cabinets
Briand-Barthou, Briand-Girard et Caillaux.
Au Sénat, son activité touchant aux questions maritimes se poursuivit,
mais il s'intéressa également aux questions juridiques et notamment
aux baux ruraux et aux questions touchant à l'instruction publique.
Il mourut à Quimper le 3 février 1937. Georges Le Bail a consacré aux
exploits de la brigade des fusiliers marins en 1870 un livre vibrant
d'émoi et de fierté. Il a en outre publié : Une élection législative
Moeurs électorales et une Etude sur les grands avocats politiques du
XIX e
siècle.
Georges Le Bail avait de nombreuses relations parmi les hommes
politiques et les décideurs. A partir de ce début de
20 ème siècle Plozévet obtiendra des subventions pour développer ses
infrastructures et pour favoriser l’instruction desjeunes. On lui
reprocha cependant de ne rien faire pour la santé publique et l’hygiène
et de ne pas faire plus rapidement
de Plozévet une commune mieux équipée.
Socialement et économiquement Georges le Bail n’a pas toujours mis en
pratique la législation sociale à laquelle il
souscrivait. Les secours aux vieillards et l’assistance aux familles
nombreuses, par exemple, ne furent pas
immédiatement pris en charge par la commune, pas plus que les primes à
la natalité.
En 1910 pourtant, dans sa profession de foi il disait :
« Mon long passé républicain vous est un garant de ma conduite future.
Les lignes générales de mon programme tiennent en ces
quelques brèves formules : scrutin majoritaire – réformes sociales –
justice fiscale – laïcité absolue – défense nationale. Ma direction
est nettement à gauche. Ma devise est celle du général républicain
Hoche : des actes, non des paroles... »
Vers 1910 Plozévet était considérée comme une « fosse au lions » par le
diocèse qui priva les paroissiens de la messe de
la nuit de Noël, pendant plusieurs décennies.
Parlant de la religion, Georges le Bail écrivait :
« Dans ce pays où les vieilles traditions sont demeurées vivaces, on
peut dire que la religion catholique n’a pas d’ennemis. Quant
au clergé il n’en a d’autres que ceux qu’il se crée lui–même. Tous ou
presque tous nos amis des campagnes bretonnes sont des
catholiques attachés aux croyances et aux pratiques du culte
catholique. Ils tiennent à ce que l’on respecte leur foi religieuse,
mais ils se croient permis de réclamer un respect égal pour leur foi
républicaine... »
Georges Le Bail mesurait la place que conservait le recteur Guirriec à
Plozévet et il redoutait la portée des sermons. En 1928, il
vit l’ouverture d’une école catholique par le recteur Saliou, dans la
commune.
Les élections au conseil général opposèrent souvent Le Bail à Hénaff.
Elles furent chaque fois ponctuées d’incidents
entrés dans la légende : manœuvres frauduleuses, contraintes, sévices,
maquillage de listes, substitution d’urnes...
incidents suivis de requêtes auprès de la Cour de Cassation et du
conseil d’Etat.
Quelques dates de la vie de la commune : en 1903, L’école des filles
sera laïcisée, le cimetière sera translaté à la même époque. 1906 : Le
maire vend un terrain, route de Quimper pour la création d’un bureau de
poste. A la même époque la gestion et la redistribution
des biens de la fabrique sont parfois source de discorde. 20.11.1909 :
première proposition pour la construction d’une école à Lesneut.
Chemins de fer Armoricains :
Le « train carottes »ne rendra jamais de réels services à la
population, pour les raisons précisées ci-dessus.
En octobre 1935 le conseil général vote la disparition du train «
carottes » à partir du 31 décembre. Le 13 août 1913, le conseil évoque
le futur classement de la chapelle de la Trinité : « l’un des plus
beaux monuments de l’architecture
ogivale du 13 ème siècle dans notre région. Elle est située dans un
fort joli site, au sommet d’un plateau qui domine le bourg au nord, de
l’autre côté, la vielle voie romaine reliant Quimper au Cap Sizun ,
voie très fréquentée durant tout le moyen âge et naguère encore.
L’ancienneté de la foire annuelle de la Trinité atteste également de
l’origine lointaine du monument près duquel elle se tient. » 10 octobre
1922 : inauguration du monument « aux Morts de la guerre 14-18 », œuvre
de René Quillivic. Juin 1923 : Mr Peuziat est commissaire enquêteur
pour le projet de distribution de l’électricité. 01.10.1928 : ouverture
de l’école libre. La municipalité ne voulait pas passer à l’heure
nouvelle pour ne pas avantager la fréquentation
de l’école libre. Construction de l’usine de conserve de légumes par M.
Larzul. 1830 : Achat de la pompe à incendie de Quimper. 1930 : Reprise
de la construction du môle de Pors Poulhan, si Plouhinec participe...
1933 : travaux reporté car Plouhinec refuse. 1933 : Construction de la
nouvelle école de garçons, avec internat. Transferts de l’école des
filles et de la mairie. 1934 : réglementation de la vitesse des
automobiles.(<20km/h au bourg) 1935 : projet de distribution d’eau
potable intercommunale à l’étude.1937-1952
Le Bail Albert
Albert Henri Eugène Le Bail est né le 4 août 1898 à Quimper (Finistère)
.
(avocat )
Fils de Georges.
Epoux de Jeanne Cabouat demeurant à Paris.
Décédé le 31 août 1952 à Paris.
Il est inhumé au cimetière de Plozévet.
Croix de guerre 14/18
Croix de guerre 39/45
Légion d’honneur à titre militaire Ses études de droit sont
interrompues en 14/18 quand il s’engage et combat au front. Il termine
docteur en droit et
diplômé de l’école libre des sciences politiques. Il devient avocat à
la cours d’appel de Paris. Polyglotte, il plaide
pour de nombreux pays européens. Conseiller municipal en 1929, puis
adjoint au maire de Plonéour Lanvern . En 1932 il est élu député
radical socialiste, il est réélu en 1936. Il siège à la commission de
l’Enseignement, des
Beaux Arts et de la Marine .Il se consacre à la défense de la marine
marchande, de la pêche et des producteurs de
pommes de terre. Le 7 mars 1937 Albert le Bail est élu maire. Le «
Citoyen » rapporte sa première prise de parole
[...]
Et les cloches sonnèrent en l’honneur du nouveau maire.
A Plozévet, le 22 août 1937 : Albert Le Bail inaugure la dalle
commémorative du naufrage du vaisseau des « Droits
de l’Homme » auprès de l’église. Ce même jour le ministre Jean Zay
fêtera également l’inauguration du monument
« Les sonneurs » de René Quillivic, cadeau de l’Etat à la commune sous
le mandat de son père. Ce jour là aussi, fut
inaugurée l’inscription « Ecole Georges Le Bail. » sur la façade de
l’école des garçons.
Photo de La Dépêche .
MM. Albert Le Bail, Jean Zay, Le Gorgeu et M. le préfet Larquet..
En 1939, il s’engage à nouveau, combat en Belgique et aux Pays Bas,
puis rentre en France après l’armistice.
Le 10.07.1940 il vote contre les pleins pouvoirs à Pétain ; il prend la
tête de la résistance locale mais le baillisme
commence son déclin et ne se redressera pas.
Délégué à l’Assemblée consultative provisoire, il est battu aux
législatives de 1945.
En 1952, après sa mort, le baillisme ne se maintiendra en place qu’en
s’alliant à la droite .
La vie à Plozévet pendant son mandat : quelques dates.
1937 : L’école des garçons devient « Ecole Georges Le Bail » ;
inauguration de la statues des sonneurs et de l’inscription sur
la dalle de la tombe des soldats du vaisseau « les Droits de l’Homme ».
1939 : construction du lavoir de St Délo.
1940 : L’école Georges Le Bail est occupée par les allemands.
1942 : acquisition de matériel de battage électrique.
1943 : acquisition de la station de chemin de fer.
1945 : Création d’une 1 ère année de cours complémentaire .
1945 : Demande d’installation d’une école rurale dans l’abri désaffecté
du canot de sauvetage de Pors Poulhan
06.01.1945 : Alimentation en eau potable de la commune : pas lieu de
l’étudier, presque tout le monde a un puits
Motion de confiance au Général De Gaulle, Président du Gouvernement
provisoire de la République
« Le Conseil Municipal de Plozévet (Finistère), réuni sous la
présidence de Mr Albert Le Bail, Maire, délégué de l’Assemblée
consultative provisoire, exprime au nom de la population tout entière
de Plozévet, à Monsieur Le général de Gaulle, Président
du Gouvernement provisoire de la République, son admiration et sa
reconnaissance.
Les habitants de la côte bretonne, pendant les dures années
d’oppression, d’humiliation et de servitude, avaient mis toute leur
confiance en lui.
Ils furent parmi les premiers de la Résistance, et beaucoup d’entre eux
donnèrent pour la France et la République leur liberté et
leur sang.
Derrière le Général de Gaulle, auquel ils expriment leur entière
confiance, ils sauront travailler et lutter pour la sauvegarde et
le relèvement de leur pays. »1946 : Demande de création de 2 postes au
C.C. ( lettres-anglais et sciences). Vœu pour une transformation du
C.C. en
collège moderne.
Monument « Georges Le Bail :
Emplacement du monument : Il sera en en face de la mairie, route
d’Audierne..
1946 : Création d’un cours post scolaire, agricole et ménager .
Demande de Mme Fontignie, institutrice pourvue du certificat d’aptitude
à l’enseignement agricole, à l’effet d’ouvrir ce
cours.
1948 : Remerciements à M.Hernigou, ingénieur TPE, pour les conseils
donnés pour transformer le terrain de la gare en
place publique.
1950 :
René Quillivic sculptera un monument
pour les victimes de la guerre 39-45. Il propose la
maquette ci_contre
11.11.1950 : Inauguration du monument.
1950 :
Location d’un terrain à la SNCF pour y construire un local pour sa
colo. Il servira de cantine pendant la période
scolaire .
1951 : emprunt de 2 500 000F pour le brise lame de Pors Poulhan
Conseil du 04.02.1951 : Indemnité de fonction du maire et des adjoints
:
117 000f pour le maire.
36 000F pour le 1 er adjoint.
35 000F pour le 2 ème et le 3 ème adjoint.1952- 1959
Larzul Noël
( usinier )
Né à Plonéour Lanvern ou Douarnenez, en 1898.
en présence des élus
En 1926, il s’associe à M. Riou pour louer un terrain communal à la
trinité pour y installer un vélodrome. Il
demande l’autorisation de construire, à ses frais un mur en ciment pour
masquer la vue du spectacle aux non
payeurs. L’année suivante il réclame (en vain) de ne pas payer le loyer
car aucune manifestation n’y a été
organisée. (sources: conseils municipaux).
Le 1 juin 1928, la mairie enregistre la déclaration de construction
d’une usine de conserves de légumes à
Lesplozévet.
Elle ferma en 1964. E Morin écrit dans son journal de Plozévet que les
lois sociales n’y furent jamais
correctement appliquées.
En 2010, l’ancienne usine abrite le matériel des pompiers.
Il était déjà membre du conseil municipal au début du siècle, depuis
1925.
En 1945 il fut élu 2 ème adjoint ; Le 1 er adjoint était le meunier
Jean Le Guellec.
Au premier tour, la liste de coalition radicale et socialiste obtient
926 voix, la liste communiste 774 et la liste blanche 630.
Au second tour la plupart des « blancs » votent pour les radicaux
socialistes. Alliance compromettante pour ce qui reste du
baillisme... Après le décès de Albert Le Bail, en 1952, il fut élu
maire le 10 octobre, par 21 voix pour 23 suffrages exprimés. En 1953
lors du renouvellement du conseil municipal, il obtint 14 voix pour 21
suffrages exprimés.
Installation du conseil municipal. le 10.05.1953
Election d’un maire et de 2 adjoints.
21 bulletins, 21 suffrages exprimés.
Election du maire :
Larzul Noël
14 voix élu.
Riou Pierre
6
Le Guellec Jean 1
1 er adjoint :
Le Guellec Jean
14 élu
Riou Pierre
6
Le Guellec Corentin 1
2ème adjoint :
Le Guellec Corentin 14 élu
Bourdon Henri 6
Peuziat Jean louis 1
.1959- 1971
Henry Hervé
(instituteur, d’école)
.
En 1946 avec des élèves de 3 ème
Monsieur Henry est né à Plogonnec le 24.11.1901. ; Décédé le.24.11.1983
à presque 82 ans .
Instituteur, il obtient sa première nomination à Pouldreuzic en 1922.
Un an plus tard il est nommé à
Plozévet où il restera durant toute sa carrière qui se termina par la
direction de l’école Georges le
Bail , en remplacement de Monsieur Bouroullec admis à la retraite en
1951.
Il fut secrétaire de l’amicale laïque et apporta sa contribution au
succès des fêtes scolaires.
Son épouse Yvonne, originaire de Plozévet, était institutrice à l’école
publique. Lors des fêtes des
écoles, elle accueillait parfois les séances d’habillage dans le
grenier de sa maison, place de la gare.
Avec son équipe municipale il demanda la création d’un collège
d’enseignement général à Plozévet. Quelques années plus
tard le collège Henri Le Moal ouvrait ses portes. Pendant son mandat
l’électrification rurale et la desserte en eau potable se terminent.
C’est Mr Henry qui fit démolir, cette nuit du 14 février 1966, la
maison Kérisit, monument historique du ‘’bas du bourg’’.
Un parking la remplace.... Jean Claude Le Bail s’y opposa, en vain. Une
grande partie de la population y voyait un signe de
la modernisation du bourg.
(fin 2008, la mairie a enfin ( !) reçu le dossier de déclassement
!!!)1971- 1989
Le Guellec Corentin
( directeur d’école)
Descendant de Charles Le Guellec et Marie Kersual.
Il fut conseiller municipal, puis adjoint, sous les mandats de ses
trois prédécesseurs.
Son épouse, Aline, enseigna à l’école de Pors Poulhan, puis à l’école
publique du bourg.
E xtrait de l’hommage rendu à Tin Guellec
par son ami et voisin Pierrot Celton lors de la cérémonie des obsèques
en 2003
“Corentin Le Guellec, né le 19 décembre 1918, était le cadet d’une
famille de quatre enfants, de parents commerçants honorables et
bien connus à Plozévet et dans le secteur du Cap-Sizun.
Après ses études à l’école publique de Plozévet, il est admis à l’Ecole
Primaire Supérieure de Pont l’Abbé d’où il revient en 1935
pour fréquenter le Cours Complémentaire de sa commune.
C’était à la fois “la tête et les jambes”. Talentueux footballeur, il
fut un excellent ailier gauche qui fit les beaux jours de la
Plozévétienne.
Admis à l’Ecole Normale de Quimper en 1937, il en fut élève en
1937-1938 et en 1938-1939, mais il n’y finit pas ses études, la
mobilisation l’en empêchant : et c’est le conflit, la captivité dans le
froid, en Prusse Orientale.
Combien de fois notre esprit ne l’a-t-il pas accompagné lorsqu’il
remémorait, avec ses dons de narrateur, les souvenirs d’une jeunesse
passée au-delà de nos frontières ? Nous connaissions, les moindres
détails, les péripéties qu’il avait vécues et qui l’avaient
profondément marqué durant cette tranche de vie.
A son retour en 1945, il fut nommé instituteur à Plozévet en classe de
CE2 et devint Directeur de l’Ecole Georges Le Bail en1968,
jusqu’à sa retraite en 1974, avec comme distinction honorifique celle
de Chevalier des Palmes Académiques pour les nombreux
services rendus à l’Education Nationale. Car, en plus de son métier
d’enseignant et d’éducateur, il participait à toutes les activités
liées
à l’école :
- Les kermesses avec le stand de pêche à la ligne qu’il tenait avec son
épouse et qui lui donna le goût de taquiner, en fin connaisseur,
le bar et la vieille.
- Les pièces de théâtre où il excellait dans les rôles les plus
délicats.
- Les réunions qu’il animait en interprétant les chansons de Jean
Ferrat, de Charles Trénet ou de Charles Aznavour en particulier, et de
bien d’autres encore.
Mais ses activités ne s’arrêtaient pas là. Très tôt il participa, en
tant que conseiller ou adjoint, à la vie municipale sous les mandats de
Messieurs Albert Le Bail, Noël Larzul et Hervé Henry jusqu’en1971,
année où il gravit l’échelon supérieur, celui de Maire et il
occupa cette fonction pendant 18 ans, jusqu’en 1989.
Excellent administrateur, ses concitoyens n’eurent qu’à louer ses
services : il sut gérer prudemment et avec efficacité les affaires
communales.
Doué de remarquables qualités pour nouer des relations, il usait
volontiers d’euphémismes ou de formules imagées, teintées d’un brin
d’humour afin de bannir de son vocabulaire la négation sèche et
tranchante, le “non” catégorique.
Aussi, n’a-t-il connu que des amis et leur présence ici, aujourd’hui,
montre combien il était aimé. Sa simplicité, sa tolérance, sa
convivialité, son abord facile faisait de lui un homme respectable, un
ami de tous, que nous appelions par sympathie “Tin Guellec”,
deux mots qui venaient tout droit du fond de notre cœur .
Il fut, jusqu’à un passé récent, le porte-drapeau de la section locale
des Anciens Combattants et Prisonniers de Guerre. Aujourd’hui,
ce sont ses amis qui lui rendent les honneurs.
Permettez-moi, au nom de tous, de présenter à son épouse Aline, à ses
enfants et petits-enfants Jean-Paul, Marie-France et Laura,
Nicole, Werner et Frank, et à toute la famille nos condoléances émues
et sincères... “.1989- 2001
Le Floch
Marcel ( Professeur de collège)
Aux élections municipales de 1989,
Trois listes étaient présentes au premier tour : La liste « union de la
gauche » conduite par Marcel Le Floch qui fut élu avec 5 colistiers. la
liste « Plozévet rénovation » conduite par Pierre Stéphan. la liste «
d’ouverture et de progrès » conduite par Ange Bourdon.
Au second tour, seules les deux premières listes présentaient des
candidats, la première liste eut 9 élus dont Pierre Plouzennec,
La seconde liste compta 8 élus.
Aux élections municipales de 1995,
Le maire est réélu.
1995 ; L’équipe municipale
Au élections municipales de 2001 , (Plozévet : 2748 habitants ; 2408
inscrits).
Trois listes se présentent : Gauche unie pour Plozévet menée par Pierre
Plouzennec. Union de la gauche menée par Marcel Le Floch. Ensemble
changeons Plozévet, menée par René Le Pape.
23 conseillers de la première liste sont élus dont 2 au premier tour.
Pierre Plouzennec devient maire.2001- 2020
Plouzennec Pierre
( Inséminateur)
Au élections municipales de 2001 , (Plozévet : 2748 habitants ; 2408
inscrits).
Trois listes se présentent : Gauche unie pour Plozévet menée par Pierre
Plouzennec. Union de la gauche menée par Marcel Le Floch. Ensemble
changeons Plozévet, menée par René Le Pape.
23 conseillers de la première liste sont élus dont 2 au premier tour.
Pierre Plouzennec devient maire. Il le restera jusqu'en 2020
2020-
Gilles Kérézéon
médecin généraliste
Élu le 15 mars 2020
installé seulement le 26 mai , en raison de la pandémie de covid 19
Marcel Le Floch qui fut maire de 1989 à 2001 était son beau-père.
Photo Le Télégramme
Lors de l’élection des adjoints, Gilles Kérézéon a proposé une liste
composée de Marithé Dufour, Paul Cornec, Françoise
Saliou, Jean-Claude Marle, Karine Mourrain et Philippe Lucas. Ils ont
été élus avec 18 voix pour et cinq votes blancs.