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Autrefois à Plozévet
La police du roulage.
Char de Lesplozévet réalisé à l'occasion de la Kermesse des écoles
publiques
Les premiers codes de la route -Juin 1793- (archives de Kernuz)
Voici les trois premiers articles de ce code de la route :
I.
Les charretiers, rouliers et autres conducteurs qui fréquentent les
grands chemins, tiendront
invariablement leur droite, sans se détourner ni dévier, à moins qu'ils
ne soient forcés par un
obstacle, de manière que leurs voitures et celles venant du côté
opposé, qui tiendront aussi leur
droite, passent respectivement, lorsqu'elles se rencontreront, à la
gauche les unes des autres
I I.
Lorsque lesdits charretiers, rouliers et conducteurs de voitures seront
plusieurs ensemble, ils
marcheront toujours de file à la suite les uns des autres, sans pouvoir
jamais plusieurs de front sur
la même ligne.
I I I.
Ils ne pourront jamais rester tous ensemble derrière la dernière
voiture. Il y aura toujours un à côté
du cheval de la première voiture pour la diriger et pour la conduire.
Ils ne pourront pareillement
monter sur leurs chevaux ou voitures, à moins qu'ils n'ayent des
doubles guides, ou que l'un d'eux
ne marche à pied à côté des chevaux.
[...]
Ce code de la route fut complété à plusieurs reprises au début du 19ème
siècle, mais il restait difficile à appliquer pour
les gendarmes des campagnes.Les courriers du maire Pierre Julien
mentionnent surtout des PV liés aux essieux contrevenant au décret
suivant :
« - Les essieux des voitures ne pourront avoir plus de deux mètres
cinquante (2m,50) de longueur,
ni dépasser à leurs extrémités le moyeu de plus de six centimètres
(0m,60).
La saillie des moyeux, y compris celle de l'essieu, n'excédera pas de
plus de douze centimètres
(0m,12) le plan passant par le bord extérieur des bandes.
Il est accordé une tolérance de deux centimètres (0m,02) sur cette
saillie, pour les roues qui ont
déjà fait un certain service. »
Alain Bosser de Kervinou fut verbalisé à Quimper le 21 avril 1860 pour
clous non conformes:
Né le 26 août 1810 - Décédé le 12 janvier 1881 - ( Kervinou , à l'âge
de 70 ans)
époux de Marguerite Hélias
La vitesse au bourg de 1857 à 1955.
Relevés extraits des registres des arrêtés (Archives de la mairie)
On notera que l'estimation de la vitesse des automobiles était encore
très approximative à cette époque!
1857
Pierre Julien
est maire
Art 1 er :
Défense est faite à tout conducteur de chevaux et voiture chargée ou
non
chargée , de faire courir leurs chevaux plus vite que le trot ordinaire
dans l’intérieur du
bourg de Plozévet.
Art 2 :
Défense est faite aux mêmes conducteurs de faire marcher leurs chevaux
plus vite que le pas dans les endroits où il se trouverait des
rassemblements d’enfants ou
de grandes personnes.
1875
Yves Le Goff
est maire
idem
1924
Georges Le Bail
est maire Article premier.---Les conducteurs d'automobiles,
motocyclettes et autres véhicule à
tracteur mécanique ne devront pas dépasser la vitesse de
HUIT kilomètres à l'heure
dans la traversée du bourg, des hameaux et agglomérations de la commune
;
ils devront en outre , ralentir ou même arrêter leur marche toutes les
fois que leur
véhicule pourrait être une cause de gène ou d'accident pour la
circulation.
1927
Georges Le Bail
est maire Analogue :
QUINZE kilomètres à l'heure .
1927 est aussi l'année de l'instauration de la PRIORITE A DROITE. Ceci
eut peu de
conséquences immédiates à Plozévet : les chemins étaient étroits et les
routes
nationales et départementales étaient bombées, tout le monde roulait au
milieu de la
route et klaxonnait dans les virages et en haut des côtes...Le 13 mai
1939
Albert Le Bail
est maire
en novembre 1955.
Un arrêté analogue fixe la vitesse maximale à
TRENTE kilomètres à l'heure
dans la traversée du bourg.
Cet arrêté sera abrogé la vitesse maximale sera fonction du poids du
véhicule :
20 km/h ou 35 km/h .
Noël Larzul est maire
A cette époque, les limitations de vitesse seront bientôt fixées au
niveau national.
( 50 km/h pour les poids lourds et 60 km/h pour les véhicules légers en
agglomération).
La recherche du taux d'alcoolémie sera permise, mais seulement en cas
d'accident grave.
(Le Finistère du 26 -11-1932)
Accident d'autos.-
Mardi, vers 11h30, s'est produit une collision, au bourg de Plozévet, à
l'embranchement des routes de Pont l'Abbé et de
Quimper.
Un camion chargé de sable, appartenant à M. Masson d'Audierne, arrivait
par la route de Pont L'Abbé. A ce moment M.
Gentric, entrepreneur de transport à Lesneut, en Plozévet, voulu faire
marche arrière avec son camion chargé de blé, pour se
ranger près du débit Gourlaouen (*), croyant la route libre.
* Ty Koz
Le choc se produisit. L'arrière du camion de M. Gentric rentra dans
l'avant de celui de M. Masson. Il n'y a pas heureusement
d'accident de personne.
M. Mazéas, huissier à Pont- Croix, a fait les constatations d'usage.
Voieries rurales et vicinales :
1931-
''Leur état déplorable est la cause de la désertion des campagnes. Il
est aussi préjudiciable à la santé et à
l’intérêt de la population. Cependant , en raison de la Crise on ne
peut pas augmenter les impôts.
Pourtant de bonnes routes rurales entraîneraient la reprise des
affaires''
Décision : Toutes les prestations départementales de 1933 seront
consacrées aux routes.
1938 - Construction de caniveaux bétonnés au bourg le long de la RN
784: demande de subvention de
l’Etat.