Autrefois à Plozévet, L'ancien village du Cosquer (ar Gosquer) Section B1 du cadastre de 1828. Au sud de Kermadu- au nord-est de Kerlagades Sur le cadastre de 1828 on distingue encore les chemins autour du village disparu. Les matrices du cadastre nous donnent des précisions relevées ci-dessous : Elles nous apprennent qu'en 1923, Jean Peuziat de Kervern (ep Le Goff) possédait les parcelles suivantes dans cette zone:321 324 325 328 329 331 333 Lande Lande courtil Ter. Cultiv. Ter. Cultiv. courtil courtil Menez Gosquer parc Lan Losq parc menez Guilly Parc meur banal Parc mourhir liors forn liors boulch ar leuquer 334 336 342 347 350 354 355 460 Lande pâture pâture pré pré Ter. Cultiv. lande Ter. Cultiv. leurquer ar Gosquer foennec huella liors bras foennec huella foennec d'antraon Parc allen gueret parc corn Ar braden terrien Secteur de Kermadu et Kervern en 1969. (Photo IGN) Emplacement du Cosquer, en bas, à gauche. De nombreux éléments du paysage de 1828 sont encore discernables sur cette vue aérienne. · Les vestiges du village disparu du Cosker étaient encore visibles sur place dans les années 60 : un four à pain sous un cercle d’ormes. Ils ont disparu après le remembrement sous les pelles des engins agricoles. Il nous reste des écrits du temps des ducs ... Fief du Duc de Kerguennely. Jehan Harscouet autrement Kerguennely a exhibé aux commissaires lettre de noblissément et de franchissement signe par le Duc et par Mauléon et scellée de la Chancellerie en datte du 24 jour de juing de l’an 1422. Le Cosker appartient à Jehan Martin, noble. Les témoins ( c’est à dire les délégués des paroissiens), déclarent que le lieu n’est pas manoir : il paiera.... et les légendes plus récentes. Le lièvre du Cosker. Jadis propriété de notables, le lieu fut abandonné avant la Révolution. Il cachait, dit-on, de terribles secrets et les âmes des anciens y planaient encore . Quelques pans de murs et le four à pain étaient encore repérables dans les années 1950, avant de disparaître lors du remembrement. Des légendes inquiétantes alimentaient les veillées, si bien que les enfants n'étaient pas autorisés à se rendre au Cosker, même en plein jour . Jamais les femmes ne s'en approchaient, sans leurs maris ou leurs voisins. Les hommes, quant à eux, aimaient y aller le dimanche pour jouer aux quilles. Très souvent pourtant, leur activité était interrompue par un lièvre bondissant des ruines du four, qui leur renversait les pièces du jeu. Les chiens tentèrent bien d'en faire leur proie, mais en vain... quand on ne s'y attendait pas, l'animal s'élançait pour renverser les pièces de bois. Un paysan de Kermadu proposa une solution radicale, il possédait un fusil de chasse et visait bien : Le lièvre , c'est certain, vivait ses dernières heures !! Le premier coup ne partit pas et l'animal fut vite hors de portée. Le lendemain il fut touché et roula à terre, laissant un tas de plumes rousses.Bois du Cosquer en 2018 (en jaune)