A Plozévet dans les années 1950... La battue aux renards. Photo Jean Bourdon Une dizaine de ''nuisibles '' a été prise ce jour là. Ce qu'il en pensent : On lit dans un journal de 1950 : « L’homme est le seul prédateur du renard. Ce genre de battue s’effectue hors période de chasse, pour la régulation des nuisibles, qui causent beaucoup de dégâts sur les volatiles et sont porteurs de maladies comme la gale dans certains secteurs. » Un arrêté paru au « Journal Officiel » du vendredi 6 novembre 1987, laisse quelque peu perplexe (...): « En vue de réduire la densité de la population vulpine responsable (...) de la diffusion du virus rabique, une prime de 50 F est attribuée à toute personne apportant la preuve de la destruction d'un renard (...) » (Nature magazine, 11 nov. 1987, p. 412) L' association pour la protection des animaux sauvages écrit : Malgré toutes ses qualités écologiques et son rôle d’auxiliaire pour les paysans, le renard est unanimal non grata pour une certaine catégorie de personnes. Chasse, battues administratives, tirs de nuit, piégeage, déterrage... au total, entre 600 000 et un million de renards sont tués chaque année en France. Cette destruction organisée, sans aucun quota, s’apparente à un véritable massacre aussi impitoyable qu’injustifié. Le renard ne cesse d’être persécuté sous couvert d’une prétendue « régulation ». Or, une quelconque limitation des effectifs implique tout d’abord la connaissance de l’état réel de la population vulpine, ce qui n’est pas le cas. Nous ne ferons pas d'autre commentaire