Le Goémon

La récolte des algues Il existe différentes variétés de laminaires. Elle avait lieu à partir du mois d’avril. C’était un travail pénible auquel participaient aussi femmes et enfants ; le goémon d’épave était tiré sur le rivage à l’aide de grands râteaux, puis transporté sur la falaise dans une charrette tirée par un cheval (ou 2) ou, pour les goémoniers plus modestes, sur une civière ou un brancard.
ramassage du goémon ramassage du goémon ramassage du goémon
Outils du goémonier Brûlage du goémon
Le brûlage
Il commençait fin août, début septembre. De Pors Poulhan à Gourinet, les propriétaires et leurs amis s'activaient autour de leur four pendant plusieurs jours. Le jour de l'allumage du four, les laminaires séchées étaient jetées dans les compartiments, sur des ajoncs ou des herbes sèches enflammées; les hommes alimentaient le four ainsi en algues séchées, en évitant bien qu'elles ne s'enflamment. Au bout d'un certain temps de cette combustion, une pâte sombre se formait. Les goémoniers s'activaient alors avec leurs "ringards" pour remuer sans cesse ce magma qu'il fallait ainsi tasser de temps à autre; travail rendu pénible par une forte chaleur et l'épaisse fumée.
Cette phase terminée, il fallait attendre le refroidissement (moment privilégié de convivialité où chacun prenait plaisir à cuire berniques, pommes de terre, oignons, pommes directement sur la soude chaude).
implantation des usines de soude
La vente
Les pains de  soude étaient transportés en charrettes à Audierne. (usine De Lécluse-Trévéodal).

Après pesage et prélèvement d'échantillons, les blocs étaient déchargés et stockés dans l'usine. Le paiement se faisait tout de suite  après la mesure du titrage en iode de la soude, les tarifs étant établis en fonction de la qualité de la "matière première"

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