Oui.....il y a un lavoir là-dessous !!!!!!! Le lavoir de Lestuyen a été le premier à recevoir un bon coup de nettoyage et de défrichage. Non seulement il y avait un fourré dense mais sous terre se trouvaient enfouis une gazinière, un chauffe eau, un sommier...... Un vrai dépotoir !! Il
a fallu plusieurs
après-midi pour obtenir un lavoir digne de ce nom. |
La flore et la faune.Dans ce lavoir, on y trouve : |
Flore Scolopendre Fougère Aigle Fougère mâle Doradille noire Ache faux cresson Nombril de Vénus Faune Gammares ou crevettes d'eau douce Vélia ou Punaise d'eau Agabus bipustulatus (A confirmer) Crapaud commun |
Niché
dans un creux de la pente, au sud du bourg, ce site était très
fréquenté jusqu'à l'arrivée de l'eau courante dans le village,
en
1970. Nul ne peut donner une date approximative de son
aménagement.
Selon les propos recueillis auprès d'un riverain, qui les tient
de ses
parents et de ses grands-parents, le site de Lestuyen aurait
servi au
rouissage du chanvre jusqu'à la fin du 19ème
siècle.
La lecture d’actes notariaux d’héritages du 18 ème siècle confirme l’existence de courtils à chanvre près des villages de Penviny et Lestuyen. Le plan cadastral de la commune de 1828 et son registre matriciel nous ont révélé la place importante occupée par la culture du chanvre sur le territoire de Plozévet à cette époque (16 664m2). |
La fontaine Couverte, elle est constituée
de
blocs de pierres imposants; au bout d’une pente herbeuse,
quelques
marches de pierres irrégulières permettent d’y accéder. Elle a
toujours
fourni
aux riverains une quantité d’eau suffisante, même pendant les
étés les
plus
secs !
Les "tournées d’eau" à la fontaine étaient fréquentes dans la journée car, en plus des besoins de la famille, il fallait abreuver la vache et préparer la nourriture du cochon. L’eau y était bonne et fraîche…….on ne parlait pas alors de pollution ! |
La technique du portage
des
seaux Ainsi, pour équilibrer la charge imposée à chaque bras, un cercle de bois posé sur le dessus des seaux pleins d’eau, était calé par le bas des anses. Ce cercle était constitué d’une branche de bois vert suffisamment robuste, maintenue en forme circulaire par des liens pendant le séchage du bois. Le porteur se plaçait au centre du cercle; les seaux soulevés étaient ainsi maintenus à distance des jambes; toute éclaboussure était par ce fait évitée. Encore une preuve, s'il en était besoin, de l'ingéniosité des anciens. |
Le canal de rouissage* Le trop-plein de la fontaine
coule dans le canal d’une dizaine de mètres de longueur, large
d’un
mètre et de
70 à
* rouissage : voir culture du chanvre Voir aussi l'article sur le lavoir dans le journal local. |
Le lavoir Les utilisatrices du lavoir ne
possédaient ni puits ni citerne assez grande.
Elles y descendaient régulièrement, poussant leur brouette où étaient rangés battoir en bois, brosse de chiendent, "savon de Marseille" et le linge d’une famille parfois nombreuse; une fois le linge "décrassé", on rentrait à la maison pour le faire bouillir et plus tard on revenait le rincer. De temps en temps, il fallait nettoyer le lavoir : il était vidé de son eau et des impuretés, à l’aide de balais qui faisaient apparaître bientôt les belles dalles du fond. Les femmes lavaient debout; les plans de lavage sont toujours en place; Les anciennes avaient leurs places attitrées et gare à celles qui s’aventuraient à les occuper !!!! |